Des révélations qui font froid dans le dos

Tout bascule le 16 octobre 2025. Ce jour-là, deux des quatre assistantes maternelles de la structure décident de briser le silence auprès du conjoint de Marie (prénom modifié), dont le fils de 18 mois était confié à l’établissement. « C’est comme si on avait tiré sur une pelote de laine et qu’on découvrait le pot aux roses », relate Marie.

Les actes dénoncés sont choquants : fessées, claques sur la tête, cris. Marie rapporte un épisode où l’une des femmes mises en cause aurait frappé son enfant sur la tête avant de le faire tomber délibérément, sous prétexte qu’il allait mordre une autre petite fille.

« Je pense sincèrement que les enfants pouvaient être en danger », confirme une des assistantes maternelles, « Je savais que j’allais quitter la MAM et je n’étais pas rassurée de les laisser avec les deux autres assistantes maternelles. ». Elle a dû guetter les absences de ses collègues pour pouvoir alerter.