Crash aérien en Russie : 49 passagers, dont des enfants, pris au piège

Les recherches ont été lancées par le ministère russe des Situations d’urgence, qui a mobilisé des secouristes au sol et un avion de repérage. L’objectif : localiser rapidement l’appareil avant la nuit.


Le fuselage en flammes retrouvé en montagne

Après plusieurs heures de recherche, les secours ont localisé l’épave calcinée de l’avion, à une quinzaine de kilomètres de la piste d’atterrissage de Tynda. Le site du crash se trouvait sur un flanc de montagne, dans une zone escarpée et difficile d’accès. Ce sont les flammes visibles à distance qui ont permis de repérer le fuselage.

Selon les autorités, aucun problème technique n’avait été signalé avant la disparition de l’appareil. Le silence radio soudain laisse penser à un incident brutal, potentiellement lié à une erreur humaine, à un dysfonctionnement critique ou à une mauvaise interprétation des conditions météo.

À ce stade, le bilan humain n’est pas encore définitif, mais les chances de retrouver des survivants sont jugées très faibles par les secouristes. Des familles entières se trouvaient à bord, dont plusieurs enfants, ce qui accentue la dimension tragique de ce crash.


Une aviation régionale vieillissante et à risque

Ce drame relance le débat sur la sécurité de l’aviation régionale en Russie, notamment dans les zones les plus éloignées du pays. De nombreuses compagnies locales utilisent encore des appareils anciens comme l’Antonov-24, mis en circulation dans les années 1960. Malgré des modernisations, ces avions présentent encore des limites techniques préoccupantes.

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De plus, certaines infrastructures aéroportuaires en Russie, en particulier dans les régions reculées, ne bénéficient pas des équipements de navigation les plus avancés. Ces carences technologiques augmentent les risques lors des phases critiques de vol, notamment l’atterrissage et le décollage.

De nombreux experts dénoncent un sous-investissement chronique dans la sécurité aérienne des lignes secondaires. Ces vols restent pourtant essentiels au désenclavement de nombreuses populations, souvent coupées du reste du pays.


Une enquête pour comprendre les causes du crash

Le Comité intergouvernemental de l’aviation a été mandaté pour diriger l’enquête. Les boîtes noires devront être récupérées et analysées pour reconstituer le fil des événements. L’objectif est de déterminer si l’origine du crash est liée à une erreur de l’équipage, un défaut mécanique, ou une mauvaise coordination avec la tour de contrôle.

En parallèle, une assistance psychologique a été déployée pour les familles des passagers. Une cellule d’urgence a été installée à l’aéroport de Tynda. Les proches attendent désormais des réponses. La compagnie Angara Airlines, elle, n’a pas encore fait de déclaration publique.

Ce nouveau drame rappelle une vérité dérangeante : dans certaines régions, voler reste dangereux, malgré les progrès technologiques mondiaux. Il souligne également l’importance de moderniser les flottes vieillissantes et d’améliorer les conditions de sécurité dans les zones isolées.


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