Disparition de Delphine Jubillar : cette photo de l’infirmière qui remet l’hypothèse des enquêteurs en doute
Au cœur du dossier d’instruction, un objet a particulièrement retenu l’attention des enquêteurs : les lunettes de Delphine Jubillar. Retrouvées endommagées dans la maison de Cagnac-les-Mines, elles ont été vues comme la preuve d’une potentielle bagarre entre Cédric Jubillar et sa femme. Depuis, la branche cassée, découverte derrière le canapé en janvier 2021, est considérée par les gendarmes comme un indice majeur. Mais pour les avocats de l’accusé, cet élément est loin d’être probant : “Cédric Jubillar coupable aurait cherché à faire disparaître cette branche, plutôt que de laisser cet “indice” aux gendarmes ?”
Ils pointent également du doigt l’expertise menée sur les lunettes. Celle-ci aurait été réalisée sur des montures neuves, ignorant l’usure antérieure. “Une photo de Delphine prise en novembre montre leur dégradation. Elles tenaient tant bien que mal sur son nez”, précisent les défenseurs, ajoutant qu’à la reconstitution, elles tenaient de la même manière sur le visage de la gendarme jouant le rôle de Delphine. Pour eux, cet élément n’est pas la preuve d’un geste violent, mais plutôt d’un défaut des lunettes.
Affaire Jubillar : ces éléments qui pourraient innocenter Cédric Jubillar lors du procès
Les avocats entendent aussi contester d’autres pièces à charge, notamment les témoignages fluctuants de Louis, le fils du couple, l’analyse du comportement de Cédric le soir de la disparition ou encore les suppositions autour de la voiture. Chaque élément du dossier, affirment-ils, repose sur des interprétations discutables. “Depuis quand on bâtit une accusation sur des suppositions ?”, s’interrogent-ils auprès de nos confrères.
