Quand on lui parle de la chute des marchés, il esquive la responsabilité d’un haussement d’épaules. Pas son intention, jure-t-il. « Mais je veux résoudre le déficit que nous avons avec la Chine, avec l’Union européenne et d’autres pays », a-t-il lancé, droit dans ses bottes. À ses yeux, depuis l’annonce des droits de douane, les États-Unis sont « beaucoup plus forts ». Le traitement de choc n’a peut-être pas séduit les investisseurs, mais dans l’esprit de Trump, c’est une piqûre qui finira bien par faire effet.
Donald Trump tacle violemment l’Europe
Donald Trump continue de brandir les droits de douane comme une potion miracle, même si elle fait grimacer les marchés. Pour lui, c’est clair : « Je ne veux pas de chute [des marchés]. Mais il faut parfois prendre un traitement pour se soigner », balance-t-il, persuadé que l’économie américaine est accro aux importations et qu’un bon sevrage s’impose. Son remède ? Taxer, taxer, et encore taxer. Et ce, même si la Bourse fait des montagnes russes. Selon lui, c’est la seule vraie manière de corriger un système qu’il juge déséquilibré. Ce week-end, entre deux coups de téléphone avec « beaucoup d’Européens, d’Asiatiques, au monde entier », il a senti que tout le monde voulait « désespérément parvenir à un accord ». Ambiance.
Mais pas question de faire des cadeaux. Même si son conseiller Elon Musk a soufflé l’idée d’une zone sans droits de douane entre les États-Unis et l’Europe, le compagnon de Melania Trump n’est pas chaud. Il n’a pas digéré ce qu’il estime être des années d’abus : « L’Europe a fait une fortune sur notre dos et nous a traités très mal. » Et si les Européens veulent discuter ? Pas si vite. « Ils viennent à la table. Ils veulent discuter mais il n’y aura pas de discussion tant qu’ils ne nous donneront pas beaucoup d’argent sur une base annuelle », martèle-t-il, fidèle à son style tout en subtilité. La diplomatie version business, made in Trump.
Donald Trump cocufié par son ex-compagne ?
Entre deux polémiques et un come-back politique qui agitait déjà les foules, Donald Trump reste aussi une source inépuisable de rebondissements du côté sentimental. Et c’est Marla Maples, son ex-femme et ancienne maîtresse devenue épouse numéro deux, qui avait remis les pendules à l’heure. Croisée à l’aéroport de Los Angeles, elle s’est vu rappeler une vieille rumeur sulfureuse : une supposée liaison avec le chanteur Michael Bolton pendant son mariage avec l’homme d’affaires.
Face au Daily Mail, son éclat de rire a suffi à poser l’ambiance : « Quoi ? », s’est-elle exclamée. « C’est un ami très cher. On est sortis ensemble il y a des années. » Puis elle a précisé sans trembler : « Jamais lorsque [j’étais] mariée. Non, j’ai toujours été fidèle à Donald. Michael a été une personne merveilleuse dans ma vie. » Voilà qui met les choses au clair… ou presque. Car pendant que le FBI dépoussiérait d’anciens dossiers et que les paparazzis guettaient au coin des files d’embarquement, Maples semblait prendre tout ce remue-ménage avec une zen attitude admirable. Mieux encore : elle a laissé entendre que son ex-mari aurait son vote en 2024.
