Emploi en Suisse : 85 000 postes à pourvoir avec des salaires jusqu’à 6 500 € par mois

Pour attirer davantage de candidats, la Suisse met en avant ses salaires compétitifs : entre 3 500 € et 6 500 € par mois, selon la région et le métier. Une rémunération qui séduit déjà de nombreux travailleurs français, belges ou encore italiens.

Les métiers qui recrutent le plus en Suisse

La demande touche une grande variété de professions. Pour faciliter la recherche d’emploi, voici les métiers les plus recherchés en Suisse en ce moment :

  • Médecins et personnels soignants

  • Ouvriers qualifiés

  • Chauffeurs (transport public et logistique)

  • Informaticiens et experts en cybersécurité

  • Enseignants

  • Ingénieurs

  • Professionnels de l’hôtellerie et de la restauration

  • Techniciens de maintenance

  • Commerciaux spécialisés

  • Employés domestiques

Ce vaste panel montre que la Suisse recherche autant des profils très qualifiés que des travailleurs expérimentés dans l’opérationnel et les services.
En raison du vieillissement accéléré du personnel médical, un médecin sur quatre a plus de 60 ans, ce qui rend la situation urgente pour les hôpitaux et cliniques.

Salaires en Suisse : de 3 500 € à 6 500 € par mois selon les métiers

L’un des arguments les plus attractifs reste la rémunération. En Suisse, même les métiers débutants bénéficient d’un salaire élevé par rapport au reste de l’Europe.

  • Métiers de la santé : 5 000 à 6 500 €

  • Ingénieurs et informaticiens : 5 500 à 6 500 €

  • Techniciens qualifiés : 4 500 à 5 500 €

  • Cuisiniers, serveurs, hôtellerie : 3 500 à 4 500 €

  • Ouvriers spécialisés : 4 000 à 5 000 €

Même si le coût de la vie est plus élevé en Suisse, ces salaires restent particulièrement attractifs, surtout pour les travailleurs frontaliers qui vivent en France et travaillent en Suisse.

Comment travailler en Suisse en habitant en France ? Le permis G

Beaucoup choisissent d’habiter en France tout en travaillant en Suisse. Cela permet de bénéficier :

  • du salaire suisse,

  • du coût de vie français,

  • de taxes souvent plus avantageuses (selon les cantons).

Ce statut, appelé travailleur frontalier, nécessite un permis G, obtenu via l’employeur suisse. Ce permis encadre :

  • l’assurance maladie,

  • les allocations familiales,

  • la retraite,

  • l’assurance chômage,

  • la fiscalité transfrontalière.

Selon la région, les impôts peuvent être prélevés en Suisse ou en France, mais globalement, la fiscalité suisse reste plus attractive.