Si le mouvement existait déjà avant 2020, la crise sanitaire a joué le rôle d’accélérateur. Isolement, télétravail, journées en pyjama : beaucoup de femmes ont découvert la liberté d’être sans soutien‑gorge à la maison. Pour certaines, cette sensation de confort est devenue si agréable qu’elles ont décidé de la prolonger à l’extérieur. Résultat : en France, 7 % des femmes déclarent désormais ne jamais ou presque jamais porter de soutien‑gorge, et ce chiffre grimpe à 18 % chez les moins de 25 ans.Comparée à ses voisines européennes, la France se distingue : 6 % des femmes adultes y pratiquent le « no bra », contre 3 % en Espagne, 2 % en Italie et seulement 1 % au Royaume-Uni. Le style à la française, audacieux et décomplexé, est en marche.Le confort reste le moteur principal de ce choix, cité par 53 % des femmes. Mais le mouvement ne se limite pas à cette raison : pour beaucoup, renoncer au soutien‑gorge, c’est aussi refuser les normer et affirmer sa liberté.
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Lingerie réinventée
Ne plus porter de soutien‑gorge change aussi la logique stylistique. Tops fluides, décolletés revisités, matières souples : la lingerie devient une seconde peau confortable, pensée pour le style autant que pour le confort. Les marques françaises s’adaptent, proposant des modèles avec moins d’armatures, plus de souplesse et des brassières multifonctions. Le soutien‑gorge devient une option, et non plus une obligation.
Si la France compte le plus de femmes adeptes du « no bra » en Europe, cette pratique reste encore minoritaire dans la population globale. Les freins persistent : maintien nécessaire pour certaines morphologies, regard social, habitudes ancrées… Le soutien‑gorge n’est donc pas en voie de disparition, mais il devient un choix parmi d’autres.
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