La maîtresse de mon mari s’est présentée chez moi. Elle m’a lancé : « Cela fait deux ans que j’attends… et maintenant, je suis enceinte. »

On imagine toujours que les grandes trahisons arrivent avec des cris, des scènes de film et des preuves flagrantes. Dans la réalité, elles peuvent tenir en une simple phrase, prononcée sur un palier : « Je suis enceinte de votre mari. » Ce jour-là, pour cette femme, tout ce qu’elle croyait solide s’est mis à trembler. Mais au milieu du choc, une autre chose est née : une lucidité froide, presque calme, qui allait changer sa vie.

La jeune femme à la porte : peur, ventre rond et vérité brute

Quand elle ouvre la porte, elle se retrouve face à une jeune femme aux yeux paniqués, crispée sur son sac comme sur une bouée. « Êtes-vous la femme de Julien ? » demande-t-elle d’une voix hésitante, avant de lâcher la bombe : cela fait deux ans qu’elle attend qu’il tienne sa promesse, et maintenant elle est enceinte.

Impossible d’encaisser d’un coup, et pourtant tout s’emboîte étrangement : les soirées de travail, les déplacements « indispensables », la fatigue, la distance. Elle laisse entrer cette inconnue, non par gentillesse, mais parce qu’elle sent qu’il n’y a plus moyen de fuir ce qui est en train de se passer.

Deux femmes, un même mensonge

La jeune femme s’appelle Léa. Elle raconte leur rencontre lors d’un voyage professionnel, les messages, les rendez-vous, les promesses. Julien lui aurait juré qu’il allait « régler sa situation », qu’il ne voulait blesser personne, qu’il quitterait sa femme « au bon moment ».