Les symptômes alarmants du cancer de la prostate

L’entretien avec le médecin  (5/13)

Lors de la consultation, le médecin procède à un entretien approfondi avec le patient pour évaluer son état de santé global, explorer ses antécédents personnels et familiaux (notamment en ce qui concerne le cancer de la prostate) et identifier tout symptôme pouvant indiquer une anomalie de la prostate. Par la suite, il réalise un examen clinique incluant le toucher rectal.

 

La palpation  (6/13)

Le médecin effectue une palpation de la prostate en insérant son index, protégé par un gant, dans le rectum. Cette procédure médicale vise à évaluer le volume, la surface et la consistance de la prostate. En cas d’irrégularités de surface ou de présence de nodules, ainsi qu’une consistance dure, le médecin peut soupçonner la présence d’un cancer.

 

Les facteurs de risque (7/13)

De nombreux facteurs prédisposent au cancer de la prostate, parmi lesquels l’âge occupe une place prépondérante, la prévalence de cette maladie augmentant significativement chez les hommes de plus de 50 ans. Une prédisposition héréditaire est également constatée, avec un risque accru chez ceux ayant au moins deux parents proches atteints. Actuellement, l’influence du patrimoine génétique dans l’apparition du cancer de la prostate est fortement suspectée, comme en témoignent les probabilités plus élevées chez certaines populations telles que celles d’Amérique du Nord, d’Europe du Nord et des Afro-Antillais.

 

Le PSA (8/13)

En cas d’examen clinique anormal, le médecin traitant ou l’urologue peut recommander un dosage sanguin de l’Antigène Prostatique Spécifique (PSA), une substance produite par la prostate. Il explique au patient les modalités de l’examen et la complexité de l’interprétation des résultats de ce test biologique, étant le mieux placé pour en donner une explication précise. La valeur seuil couramment adoptée pour la normalité des PSA est généralement fixée à 4 ng/ml, bien que cette valeur dépende de la méthode de test utilisée.