
Mon beau-père dit que j’ai la flemme parce que je veux avoir une césarienne, et mon mari l’entend, mais après l’opération en secret…
Au début, j’ai cru qu’il plaisantait, mais non. Il a appelé mon père, m’a tout expliqué, puis est revenu vers moi en répétant ses mots presque mot pour mot. Ou du moins, je sais que ces paroles viennent de son père, pas de lui. Apparemment, son père lui a dit que je ne faisais que dramatiser, que les femmes d’aujourd’hui sont paresseuses, que l’accouchement est censé être douloureux et difficile, et que les vraies mères ne fuiront pas ces choses.
Il a dit que mon mari devait se ressaisir et m’empêcher de prendre la voie de la facilité. Et mon mari était d’accord avec lui. Il est revenu vers moi et m’a dit qu’il pensait que mon père avait raison, qu’une césarienne n’était pas nécessaire et que je ne voulais tout simplement pas subir les difficultés d’un accouchement naturel. Il a dit que les femmes accouchent naturellement depuis la nuit des temps, sans chirurgie.
Il a dit que je devais m’endurcir. Il ne m’a même pas écouté, ni le médecin. Il ne fit que répéter les paroles de son père. Je ne peux pas décrire à quel point je me suis senti trahi à l’époque. J’étais enceinte de neuf mois, je me sentais mal à l’aise, épuisée et effrayée. Il m’a traité de paresseux. Je n’ai rien demandé de trivial, je n’ai pas demandé de vacances ou de luxe ; J’ai suivi les recommandations du médecin pour ma sécurité et celle de notre enfant, qui, pour autant que je sache, en sait plus que le troglodyte et son fils homme des cavernes.
Cette nuit-là, j’étais allongé sans dormir dans mon lit et j’ai réalisé quelque chose de très difficile. Si je ne pouvais pas faire confiance à mon mari pour me soutenir dans une affaire aussi importante, je ne pouvais pas lui faire confiance du tout. S’il préférait écouter son père plutôt que de nous protéger, moi et notre enfant, alors à quoi cela sert-il ? J’ai donc pris une décision.
Le lendemain, j’ai appelé le médecin et j’ai confirmé la césarienne. J’ai demandé à ma mère d’être ma soutienne. J’ai dit au personnel de l’hôpital qu’elle était la seule à pouvoir venir et j’ai arrêté de parler de l’horaire à mon mari. Je ne lui ai pas parlé de la date ou de l’heure prévue pour arriver à l’hôpital.
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Ce jour-là, ma mère m’a emmené. J’étais nerveuse, mais aussi calme, sachant que j’étais enfin entre de bonnes mains. L’opération a été couronnée de succès, et les médecins et les infirmières étaient gentils et professionnels. Ma fille est née en bonne santé, et son premier cri a été le plus beau son que j’aie jamais entendu.
J’ai pleuré aussi, en partie de soulagement et en partie de joie. Pour la première fois depuis des mois, j’ai senti que tout irait bien. Allongée sur la salle d’accouchement, tenant le nouveau-né dans mes bras, je n’arrêtais pas de penser à mon mari et à son père. J’ai pensé à comment, dans les moments les plus terribles et les plus vulnérables de ma vie, un homme qui aurait dû m’aimer inconditionnellement a choisi le non-sens démodé et macho de son père plutôt que moi, et j’ai pensé à la façon dont je ne le pardonnerais jamais.
Et puis l’idée d’un morceau de papier m’est venue à l’esprit. Quand j’étais prête, j’ai pris une feuille de papier vierge et j’ai encré le petit pied de ma fille dessus. Je l’ai imprimé sur du papier, sa petite empreinte parfaite, et en dessous, j’ai écrit : « Merci d’avoir fait de votre fils un perdant solitaire à 35 ans. »
« Je l’ai envoyé à mon mari et à mon beau-père. C’était mon adieu. La réaction a été dure. Mon mari m’inondait de messages de colère, exigeant des explications sur la façon dont j’avais pu le rejeter comme ça. Ses parents me traitent de sorcière sans cœur, disant que j’ai ruiné leur famille. Même certains amis communs pensent que j’étais trop cette carte.
Ale moja mama twierdzi, że postąpiłam słusznie. Mówi, że moja córka i ja jesteśmy bezpieczni i to się liczy. Mówi, że nie jestem nikomu winna przeprosin za to, że wybrałam to, co słuszne. W tym momencie rozwód jest nieunikniony. Nie mogę zostać z kimś, kto myśli jak mój teść albo na kogo mógłby mieć tak duży wpływ. Co dalej? Zbić dziecko na miazgę. Aktualizacja.
Od kilku dni jestem w szpitalu i to moja mama wysłała kartki z moją zemstą, jeśli w ogóle można to tak nazwać. Traktuję to raczej jako oryginalny sposób, żeby dać im znać, że je odcięłam. Więc po wysłaniu kartki mój mąż i tak pojawił się w szpitalu. Próbował wejść do mojego pokoju, ale pielęgniarki obstawały przy swoim, bo jasno dałam mu do zrozumienia, że nie ma wstępu.
Je l’ai entendu crier dans le couloir, tenant mon nouveau-né dans ses bras. Et je me souviens m’être dit à quel point c’était fou qu’il ait réagi comme ça. Pas comme ma femme ou mon enfant, mais en colère parce qu’elle ne contrôle pas la situation. La sécurité l’a finalement fait sortir. Quand ils m’ont renvoyée, je suis rentrée chez moi avec ma mère. Mon futur ex-mari m’a dit qu’il ne resterait pas à la maison à m’attendre.