Déjà en place pour financer l’autonomie des personnes âgées et handicapées, ce système rapporterait chaque année 3 milliards d’euros via une contribution patronale équivalente à 0,3 % de la masse salariale. En appliquant un principe similaire à deux nouvelles dates, le gouvernement espère renforcer les recettes publiques tout en modérant l’impact direct sur les salariés.
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De 11 à 9 jours fériés en France ? Une mesure très contestée
Mais la proposition ne passe pas inaperçue dans l’opposition. Jordan Bardella, président du Rassemblement National, y voit une attaque contre « notre histoire, contre nos racines ». Alexis Corbière, député écologiste, fustige une « insulte sociale à près de 30 millions de salariés », dénonçant un sacrifice demandé aux travailleurs pendant que « les profits explosent pour une poignée d’ultras riches ».
Même son de cloche du côté des syndicats : Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, alerte sur les conséquences sociales de cette décision. « Cela a des conséquences catastrophiques sur la majorité de la population », estime-t-il, appelant à une redistribution plus juste des efforts. Il reproche au gouvernement de ne pas remettre en question les 200 milliards d’aides publiques aux entreprises ni les avantages fiscaux accordés aux plus fortunés.
Si la France compte actuellement 11 jours fériés légaux, elle serait ramenée à 9 avec cette mesure – rejoignant les pays européens les moins généreux en la matière, comme les Pays-Bas ou le Danemark. Une réduction inédite, qui pose la question de l’équilibre entre compétitivité économique et respect du temps de repos collectif.
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