Car Keely n’est pas qu’une « femme de » qui se laisse vivre et a toujours tenu à garder son indépendance et à faire de ses combats une priorité. Si elle n’a pas mis fin à sa carrière journalistique, elle l’a pourtant mise de côté pour se lancer corps et âme dans des causes qui lui tiennent à cœur : la préservation de l’environnement et l’humanitaire. En 2007, le duo a ainsi réussi à empêcher la construction d’une installation de gaz naturel à Malibu et aidé à la reconstruction d’un terrain de jeux pour enfants à Hawaï, état dans lequel ils possèdent une maison.
Mais Keely ne s’est pas arrêtée là : fin 2016, à 53 ans, elle dévoile Paradis empoisonné, un documentaire qu’elle a elle-même réalisé et dans lequel elle pointe du doigt la volonté des autorités de faire de l’archipel un centre de recherche en biotechnologie et une plateforme de tests pour les industries chimiques. Son travail cinématographique lui a d’ailleurs valu le prix du Meilleur Film Documentaire aux Hollywood Reel Independent Film Festival Awards à Los Angeles, cérémonie à laquelle son soutien de tous les instants l’avait évidemment accompagnée. Car si pour l’espion qu’il incarnait le monde ne suffisait pas, pour lui sa femme vaut le monde.
