Soulager la douleur sous surveillance médicale
L’automédication est néfaste pour les articulations. Le choix des analgésiques et des anti-inflammatoires doit être fait par un spécialiste.
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Quand faut-il penser aux prothèses ?
Si la douleur devient chronique et ne s’atténue pas même après le repos, il arrive un moment où les médicaments et l’exercice physique ne suffisent plus. La médecine moderne propose une solution : l’arthroplastie.
Il s’agit de remplacer l’articulation usée par une prothèse reproduisant la forme et la fonction de l’articulation naturelle. La plupart des patients reprennent une vie active et oublient la douleur pendant des années.
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Histoire vraie : comment j’ai appris à écouter ma hanche
Je m’appelle Marina, j’ai 42 ans. J’ai contracté une coxarthrose à 36 ans. J’attribuais mes premières douleurs aux talons hauts et au travail sédentaire. Puis, j’ai commencé à avoir mal même en me levant du canapé. J’ai arrêté de sortir avec mon enfant ; tous les cent mètres, je devais m’asseoir sur un banc.
Quand j’ai finalement consulté un médecin, le diagnostic était sans appel : une abrasion presque totale de l’articulation. « Vous auriez dû venir il y a trois ans », m’a dit l’orthopédiste. La prothèse m’a sauvée : aujourd’hui, à 42 ans, je peux à nouveau monter les escaliers sans douleur ni essoufflement, nous marchons en montagne et je ne sais pas ce que sont les analgésiques.
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Mythes et vérités sur la coxarthrose
Mythe n° 1 : « C’est une maladie d’adultes. »
Faux ! De plus en plus de personnes de moins de 40 ans en souffrent.
Mythe n° 2 : « Mieux vaut ne pas bouger pour ne pas user l’articulation. »
Au contraire ! Un bon mouvement nourrit le cartilage et améliore son état.
Mythe n° 3 : « Les prothèses sont effrayantes et dangereuses. »
Les chirurgies modernes sont de haute technologie, peu invasives et sûres. Après leur intervention, les patients reprennent une vie active.
