Un homme et une femme se sont retrouvés coincés dans une minuscule cabine couchette

Imaginez un long trajet en train, un de ceux qui traversent le pays pendant que la nuit s’étire. Dans une cabine-couchette minuscule, deux inconnus se retrouvent à partager quelques mètres carrés. Lui a hérité de la couchette du haut, elle de celle du bas. Rien d’anormal, sauf que le silence s’installe vite, un silence un peu trop lourd, celui où chacun fait semblant de dormir alors que l’esprit, lui, est en pleine effervescence.

La situation est d’autant plus délicate que chacun sait qu’il doit composer avec un parfait inconnu, tout en respectant une distance polie. On se tourne, on se retourne, on écoute les bruits du train, en espérant que le sommeil arrive enfin.

Le froid, ce prétexte universel

Vers une heure du matin, l’évidence s’impose : personne ne dort. Mais avouer son inconfort demande un certain courage. Finalement, l’homme se lance, la voix hésitante, presque gênée. Il évoque le froid, ce fameux froid nocturne qui semble toujours s’inviter au pire moment, et demande s’il serait possible d’avoir une couverture supplémentaire rangée dans le placard.

Une requête simple, banale, presque pratique. Pourtant, dans ce contexte, elle prend une dimension particulière : c’est le premier pas pour briser la glace, au sens propre comme au figuré.

Une réponse qui change tout