Richard Huff, père américain entièrement tatoué, a longtemps affronté les regards réprobateurs. Derrière cette silhouette marquée d’encre se cache pourtant un homme entièrement dévoué à sa famille. Son parcours émouvant nous pousse à dépasser les stéréotypes sur ce qui définit un bon parent.
Premières impressions : quand le paraître cache la profondeur

Dans son quotidien comme dans les lieux publics, Richard attire immanquablement l’attention. Son corps entièrement tatoué, visage compris, bouscule l’image traditionnelle du « parent modèle ». Les réactions sont souvent instantanées : regards pesants, remarques déplacées, doutes sur ses capacités en tant que père…
Pourtant, Richard demeure serein. Il est pleinement conscient que l’apparence ne définit en rien la profondeur de l’affection qu’un parent peut offrir. « Notre foyer est aussi équilibré et chaleureux que n’importe quel autre », confie-t-il avec assurance, en rappelant qu’il ne manque aucune réunion parents-profs ni aucun match de ses enfants. Un engagement paternel indéfectible que son entourage finit par saluer… après avoir dépassé les idées reçues.
Une identité artistique marquée à même la peau

À 51 ans, Richard considère ses tatouages comme le reflet tangible de son identité. Plus de 240 œuvres ornent son corps, chacune racontant un chapitre de son histoire, ses joies comme ses combats. « Chaque dessin est une pièce artistique unique à mes yeux », souligne-t-il. Son objectif ? Atteindre une couverture corporelle totale.
Une approche qui peut déconcerter, parfois même troubler. Certains adolescents de son quartier le qualifient sans détour de « bizarre » ou « intimidant ». Mais sa fille aînée, avec la franchise propre à son âge, rétorque : « Ce ne sont que des images sur sa peau. » Une phrase simple, mais qui en dit long sur l’éducation bienveillante et ouverte qu’elle reçoit à la maison.
