Une figure de la pensée critique devenue dissidente
Naomi Wolf, auteure et intellectuelle américaine, a bâti sa renommée dans les années 1990 avec son best-seller « Le Mythe de la Beauté ». Diplômée d’Oxford, elle a été chroniqueuse dans de grands médias et conseillère politique pour des figures majeures du parti démocrate américain. Pourtant, tout change en 2021, lorsqu’elle publie sur Twitter des alertes sur les effets secondaires des vaccins à ARNm, notamment des troubles menstruels chez de nombreuses femmes. Rapidement, elle subit une vague de censure et de discrédit à l’international.
L’affaire des documents Pfizer
Un tournant survient quand l’avocat Aaron Siri obtient, via la justice américaine, la publication de plus de 450 000 documents internes entre Pfizer et la FDA. Ces documents, que la FDA voulait garder secrets pendant 75 ans, concernent le suivi du vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19. Face à la masse de données techniques, Steve Bannon invite Naomi Wolf à lancer un appel à des experts bénévoles. Plus de 3 000 spécialistes de tous horizons (médecins, chercheurs, biologistes, statisticiens, spécialistes de la fraude médicale) rejoignent le projet et produisent 109 rapports, que Wolf édite dans son livre « Pfizer papers. Les crimes de Pfizer contre l’humanité« , publié le 12 mai 2025 aux éditions Eyrolles.
Procédure d’urgence : une étape contournant les protocoles habituels
Naomi Wolf insiste sur l’importance de l’autorisation d’utilisation d’urgence (EUA), qui a permis aux vaccins à ARNm d’être mis sur le marché en quelques mois, alors que le développement classique exige en général 12 à 15 ans de tests et de suivi des effets à long terme. Selon elle, cette procédure a court-circuité les étapes nécessaires à la preuve de la sécurité du vaccin, exposant ainsi la population à des risques encore mal évalués.
Ce que révèlent les documents Pfizer selon Naomi Wolf
Wolf affirme que les documents Pfizer analysés mettent en évidence plus de 12 000 décès suspects et 140 000 effets indésirables graves signalés durant les trois premiers mois de vaccination. Parmi les complications les plus préoccupantes figurent des troubles cardiovasculaires (AVC, crises cardiaques, myocardites), des atteintes au système reproducteur, des maladies multisystémiques, ainsi que des troubles neurologiques, musculaires et articulaires. Le livre souligne également que les femmes auraient été trois fois plus exposées aux effets indésirables que les hommes. Enfin, il est avancé que la myocardite liée au vaccin n’est ni rare, ni bénigne, ni transitoire, et que de nombreux cas de Covid auraient été recensés chez des personnes vaccinées sur la même période.
